Nouvelles à chute

Voici trois nouvelles à chute imaginées et rédigées par des élèves de 4e de M. Noël.

Reproduites ici avec l’autorisation parentale.

Étrange vision.

Ils étaient deux. L’un conduisait, l’autre se chargeait de repérer les victimes. Celles qui semblaient abandonnées étaient les proies les plus faciles. Lorsque l’homme qui conduisait stoppait le véhicule, son acolyte sortait du camion et d’un coup d’un, d’un seul, il s’emparait violemment des victimes, abandonnées, seules, situées sur le même trottoir. Il les prenait toutes d’un coup, puis les jetaient violemment dans le véhicule. Certaines vomissaient leurs restes tellement le choc était violent, bruyant, brutal.

Une fois dans le camion, impitoyables, les deux complices allaient repartir comme si de rien n’était. Mais une famille à sa fenêtre fut témoin de cet abominable spectacle et ne pouvant rester dans le silence, le père de famille décida d’aller vers eux et s’écria : « Excusez-moi, vous avez oublié ma poubelle !» 

Aksel

L’amour de ma vie

Quand je rentre du travail après une journée très fatigante, je n’ai qu’une seule envie c’est de me retrouver avec elle. Elle occupe toutes mes pensées et je ne peux plus me passer d’elle ; nous sommes toujours ensemble : au restaurant, en voyage, devant Netflix… Je l’ai présentée à ma famille et ils sont tous d’accord avec moi pour dire que c’est la plus jolie et intelligente. Son regard séduisant et sa peau douce me laissent sans voix. Dimanche dernier, je l’ai accompagnée à son concours de beauté. Elle a été élue Miss Lady et là j’étais vraiment trop fière d’avoir une compagne aussi magnifique. Je serai si triste si un jour elle me quittait pour aller rejoindre quelqu’un d’autre parce que ce n’est pas juste ma chienne, c’est mon amour !

Lola

 

Une grosse frayeur.

Je me promenais tranquillement dehors avec mon meilleur ami sous un soleil radieux. Je sentis soudain l’air froid et aperçus les nuages recouvrir le ciel bleu. Je me dis : « C’est la fin pour nous deux, c’est un tremblement de terre ». Le sol se mit à trembler puis je le vis se soulever de façon inquiétante. Allais-je me retrouver encerclé par cette terre qui volait ? Allais-je mourir aujourd’hui, moi qui étais si jeune ? Soudain j’entendis une voix me dire : N’aie pas peur ! Ce ne sont que des taupes qui bougent dans leurs galeries. Car Oui je suis un chien et je me trouve dans un jardin ,celui de mon maître qui est en train de jouer avec moi.

Oscar

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